lundi 31 octobre 2011

SAFI BOUDISSA : Un Grand Militant



10 – 13 septembre 2005
Week-end à Alger
Par Jean-Claude Flamant / Directeur de la mission Agrobiosciences
J’ai la surprise de revoir, parmi le public venu pour soutenir Tahar, le personnage dont
je me souvenais en me remémorant mes voyages antérieurs sans parvenir à retrouver son nom,
ni le lieu précis de notre rencontre en dehors des images dans ma tête. Accolades. En grande
djellaba blanche, il s’agit de Safi Boudissa, ancien Ministre du travail, me
précise ensuite le Président du jury Slimane Bedrani, dans le premier gouvernement de Ben
Bella) et son village refuge s’appelle Ksar Chellala sur les hautes plaines de Tiaret et de Saïda
où je suis allé lui rendre visite en 1986. Tahar me remet la mémoire en ordre. Nous discutons
sur un banc, sous les palmiers, devant la salle du Conseil. Hadj Boudissa a eu un parcours
curieux et, à 77 ans, il reste un personnage original et encore plein de projets. Mais pourquoi
n’a-t-il pas réussi à concrétiser toutes ses idées, malgré ses relations et le large réseau de
connaissances qu’il a maintenu au niveau international ? Il m’explique qu’il faudrait
développer l’élevage des brebis laitières pour produire du beurre de brebis, dont le prix atteint
aujourd’hui des sommets inégalés, et qui constitue un ingrédient recherché pour la cuisine
algérienne. C’est ce qu’il m’avait exposé il y a presque vingt ans en sollicitant mon aide.
Alors rien n’a vraiment bougé ? Mais pouvait-on vraiment entreprendre quelque chose de
solide au cours de ces terribles années qui viennent de s’écouler ?
Réconciliation… Au cours des années 50, Hadj Safi Boudissa m’explique qu’il avait
travaillé dans une usine de la région parisienne, dans l’Oise. Quoique musulman pratiquant, il
avait des relations étroites avec les Jésuites. Il s’occupait même avec eux d’éducation
d’enfants et de jeunes en difficulté. La nuit, il est du FLN, le jour il amène à la messe des enfants d’Européens « en rupture sociale », me dit-il. Il voudrait, encore aujourd’hui, participer à des groupes de réflexion sur le rapprochement entre l’Eglise catholique et l’Islam, parce que, pour lui « l’esprit religieux est essentiel pour nos sociétés ».
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Forum Social des Quartiers Populaire (par Abdelaziz Chaambi)
A la même époque, les militants du PPA-MTLD s’attachaient, eux aussi, à
Préserver l’identité islamique des travailleurs immigrés. Ainsi, l’ouverture de lieux de culte
Dans les usines faisait partie des plateformes de revendications des nationalistes syndicalistes
Du PPA-MTLD, comme SAFI BOUDISSA qui obtint une salle prière aux usines Peugeot de
Sochaux en 1948.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Au fil des jours… une vie…  ( par x boufarik)

SAFI BOUDISSA, ancien permanent du MTLD, se retrouvera lui aussi momentanément isolé. Son expérience, en matière politique m’impressionna beaucoup .Il fut l’objet d’une grande admiration de ma part... A mes yeux, l’efficacité de la lutte primait sur le reste...Ce qui n’était pas évident partout ailleurs...C’est ainsi qu’un jour, je pris ce frère à part et lui demandais que désormais, il deviendrait mon responsable... Il me fit alors une tape amicale puis, après m’avoir répondu qu’il appréciait mon geste à sa juste valeur, il m’annonça qu’il avait repris contact « en haut lieu »... Cette période coïncidait avec la consolidation du FLN par la création de la fédération de France et la restructuration de l’organisation. SAFI BOUDISSA deviendra ministre du travail dans le gouvernement de Ben Bella.
Le congrès de l’Union Générale des Travailleurs Algériens
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Congrès de Union Générale des Travailleurs Algériens
Alger, 17 – 20 janvier 1963
Là, les choses ont commencé beaucoup plus tard. Tandis que Boufarik subissait la crise de cet été et poursuivait son travail d'organisation, les responsables de Blida y prenaient activement parti. Aussi ce n'est que le 29 novembre qu'y fut créée la coopérative Aissat Idir. Elle est dirigée par SAFI BOUDISSA, ancien militant syndicaliste en France, puis officier de l'ALN en Tunisie, qui a composé une équipe très dynamique et entièrement dévouée à son chef, En moins d'un mois, la coopérative contrôlait une part très importante de l'économie de Blida et de la région, Fermes, commerces, ateliers, étaient organisés en comités de gestion élus. Mais il y a plusieurs exemples de membres de ces comités qui étaient inconnus de leurs électeurs et qui avaient été "parachutés" par la coopérative. Dans les fermes importantes, les membres du comité effectuaient au mieux un travail de contremaître.
Ici, comme à Boufarik, la récolte avait été commercialisée par la sous-préfecture. C'est la sous-préfecture qui payait les ouvriers, Mais tandis qu'elle donnait 732 AF à ceux de Boufarik, à ceux de Blida elle payait près de 900 AF et parlait d'augmentation. Ses rapports avec la coopérative étaient des meilleurs, surtout après le passage à Blida de Ben Bella à la mi-décembre, C'est même plus la sous-préfecture qui obéissait à la coopérative que le contraire,
En fait, toute la vie économique, politique, et administrative de Blida est dirigée par SAFI BOUDISSA et son équipe. Il a fait venir un syndicaliste, Slimane, ancien membre benbelliste de la Fédération de France, qui n'avait jamais mis les pieds à Blida auparavant, pour prendre la responsabilité de l'UGTA.
Les syndicalistes algériens :
Leur combat de l’éveil à la libération (Par Boualem Bourouiba)
C’est ainsi que le 12 octobre 1958, notre premier Ministre des Affaires Sociales réunissait les cadres syndicales afin de les encourager à mettre en place la Direction de l’U.G.T.A. en exil.
Du 12 au 15 octobre 1958, tous les problèmes concernat l’activité passée, la structure, la formation d’une équipe, la définition d’objectifs précis à moyen et long terme étaient à l’ordre du jour d’une réunion qui préside Benyoucef Benkhada. Une Commission Exécutive de 12 membres et Secrétariat de cinq membres furent élus : par ordre alphabétique : - -BOUDISSA Safi - -DAMERDI Djilali - -DEKKAR Rahmou - -DJILANI Embarek - -MAACHOU Abdelkader « Sur les cinq membres de la Délégation extérieure, toirs d’entre eux, Rahmoun Dekkar, Boudissa Safi et Damerdji Djillali possédaient une solide formation syndicale acquise, le premier, à Alger dans les rangs des P.T.T., les suivants en France dans les la métallurgie. Les deux autres, enseignants, militants PPA/MTLD acquièrent en Algérie, dans le feu de l’action, les bases d’une solide formation syndicale.

1 commentaire:

  1. Casino-Review: You Should Know Why Wynn Resorts
    A new casino can take players online in a 벳 인포 스포츠 토토 분석 few dafabet minutes, 188벳 which means that you will 윈윈벳 먹튀 be able to take your games online and at a high risk. 바카라싸이트

    RépondreSupprimer