Responsable M.T.LD. / S.M.A. de Blida (1949), Membre commission exécutive U.G.T.A. (1958), Ministre du travail (1964).
Né le 22 août 1929 à Geryville dans l’oranie, Safi BOUDISSA est le fils d’un capitaine en retraite de l’armé française. Il est pendant la seconde guerre mondiale, secrétaire-interprète de la R.A.F. à la base aérienne de Blida en 1944-1945. Il adhère au M.T.L.D., émigre en France en 1948 et exerce la profession d’ouvrier aux usines Peugeot comme rectificateur sur machines-outils. Il est l’un des principaux organisateurs du M.T.L.D. à Montbéliard. De retour à Blida en 1949, il assume la fonction de commissaire de groupe aux Scouts Musulmans Algériens et subit trois condamnations en 1951-1952 pour « activités anti-françaises ».
Au moment de la crise du M.T.L.D., il va rendre visite à Messali, en résidence forcée à Niort et s’entretient plusieurs heures avec lui, le 18 février 1954. Dans un « Appel à la raison », il appelle les militants à adopter une attitude de « neutralité positive ». Il prend position pour le F.L.N. dès sa création, et devient secrétaire de l’A.G.T.A. constitué le 21 février 1957, puis membre de la commission exécutive de l’U.G.T.A. désignée lors d’une réunion tenue à Tunis le 12 octobre 1958. Il devient le 02 décembre 1964 Ministre du Travail.
Né le 22 août 1929 à Geryville dans l’oranie, Safi BOUDISSA est le fils d’un capitaine en retraite de l’armé française. Il est pendant la seconde guerre mondiale, secrétaire-interprète de la R.A.F. à la base aérienne de Blida en 1944-1945. Il adhère au M.T.L.D., émigre en France en 1948 et exerce la profession d’ouvrier aux usines Peugeot comme rectificateur sur machines-outils. Il est l’un des principaux organisateurs du M.T.L.D. à Montbéliard. De retour à Blida en 1949, il assume la fonction de commissaire de groupe aux Scouts Musulmans Algériens et subit trois condamnations en 1951-1952 pour « activités anti-françaises ».
Au moment de la crise du M.T.L.D., il va rendre visite à Messali, en résidence forcée à Niort et s’entretient plusieurs heures avec lui, le 18 février 1954. Dans un « Appel à la raison », il appelle les militants à adopter une attitude de « neutralité positive ». Il prend position pour le F.L.N. dès sa création, et devient secrétaire de l’A.G.T.A. constitué le 21 février 1957, puis membre de la commission exécutive de l’U.G.T.A. désignée lors d’une réunion tenue à Tunis le 12 octobre 1958. Il devient le 02 décembre 1964 Ministre du Travail.
Selon Mohammed Harbi, La pilice française avait essayé de suborner Safi Boudissa, alors dirigeant de l'Amicale générale des travailleurs Algériens. celui-ci a alerté la direction fédérale qui l'a évacué aussitôt sur la Tunisie, mais en faisant peser à tort sur lui le soupçon d'avoir coopéré avec la police.
RépondreSupprimerBonjour.
RépondreSupprimerPendant la guerre d'Algérie, j'ai rencontré Boudissa alors, secrétaire de l'AGTA, par le canal de la Fédération du Bâtiment CFDT. Mon épouse et moi, avons noué une relation de profonde amitié avec lui et sa femme Aïcha, pendant ces années ces années terribles de la guerre. Nous nous sommes revus la dernière fois, lors d'un des voyages officiels en qualité de Ministre du Travail. Il était venu dîner avec nous. J'ai découvert récemment, un article le concernant,et je souhaites renouer avec lui, s'il est encore, comme moi, de ce monde.
Alors, quelqu'un peut-il m'informer de son existence et évntuellement de son adresse?
Je vous en serai tres reconnaissant?
Bien cordialement.
Bernard CASNIN - 14 impasse du Bureau - 75011 Paris. 06 72 44 51 14 casninb@orange.fr
Il est décédé le mardi 22/02/2022
Supprimeril vit avtuellement a ksar chellala dans la region de tiaret
RépondreSupprimerami de mon père benaissa blida pendant la révolution
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe sais que Monsieur Safi Boudissa fut un ami à Monsieur Boualem Yacoubi, ancien professeur d'arabe à Blida dans les années 1950, il n'avait pas le droit d'exercer sa fonction d'Oukil Judiciaire car il militait avec Messali Hadj et le pouvoir colonialiste l'a emprisonné à Berrouaghia, il a échappé à la mort de justesse car il fut torturé par les services du général Massu. La croix rouge l'a évacué sur un brancard presque mort puis fut transféré en France en 1954. Je voudrais faire des recherches sur ce militant mais il n'y a rien. Je sais qu'à l'indépendance il ne s'est pas entendu avec les différents dirigeants. il est resté à l'écart alors qu'il vivait avec des séquelles puis a perdu la vue. L'état Algérien ne parle pas de ces vrais militants de l'ombre et il n'a eu aucune faveur, aucune reconnaissance et pourtant c'est un vrai nationaliste.Son nom n'est cité nulle part et c'est décevant. Je voudrais avoir des témoignages des gens qu'ils l'ont connu avant qu'il ne soit trop tard.
Bien Cordialement
Léa