lundi 31 octobre 2011

Ksar-Chellala : Une ville en quête de statut

El Watan : 10 - 12 - 2006

Ksar-Chellala reste, à bien des égards, une région qui, en plus de son excentricité géographique par rapport à la majorité des communes de la wilaya de Tiaret, une ville comme l'explique dans sa lettre un défenseur acharné à l'intention du gouvernement, « un centre de rayonnement qui pourra jouer un rôle fédérateur autour d'entités tribales qui tirent leur quintessence de par les puissants liens filiaux dans une zone comprise entre Rechaiga plus au sud jusqu'à Sidi Laadjel et Ain-Ouessara, dans la wilaya voisine Djelfa, en passant par les éloignées communes de Serguine et Zmalet El Emir Abdelkader ». Pour tout dire, le vœu de voir la cité chère à Saad Dahleb élevée au rang de wilaya reste conforme à l'équité, voire de cet équilibre régional prôné dans le cadre du SRAT ou schéma régional d'aménagement du territoire. Le SRAT étant une étude devant « suggérer la mise en œuvre des procédures et des mécanismes de solidarité et de complémentarité inter wilayas, à l'échelon régional », et qui « offre le cadre le plus approprié pour surmonter les difficultés locales et asseoir les grandes options de l'action régionale dans le projet global d'aménagement du territoire ». Le Schéma Régional d'Aménagement du Territoire ou SRAT est considéré à ce propos comme l'instrument clé de la nouvelle politique d'aménagement. Cette politique régionale tend à « organiser et à encourager un développement cohérent et autonome des espaces géoéconomiques complémentaires » dans ce vaste plateau ouest compris entre les wilayas de Saida, Naama, El Bayadh, Tiaret et Tissemsilt.

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