18 Décembre 2010 10:00:00 R. N.
Un vibrant hommage a été rendu hier à Saad Dahleb, figure emblématique de la résistance et de la diplomatie algérienne, par ses compagnons d’arme, lors du forum d’El Moudjahid. De prime abord, les intervenants ont salué son génie et sa clairvoyance. Amar Kheila, chercheur en Histoire, s’est appesanti sur le parcours que le moudjahid a entamé à Ksar Chellala, sa ville natale. Dans la foulée, il a rappelé le contexte historique dans lequel notre pays a obtenu 63 voix pour son autodétermination. «C’était une réussite pour la diplomatie algérienne», a-t-il dit, affirmant que les Etats-Unis se sont abstenus. Le même orateur a convoqué l’histoire, en rappelant les premiers pas du ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de la République algérienne au sein du Parti du peuple algérien. C’était Krim Belkacem, a-t-il indiqué, qui l’a encouragé à rejoindre le Front de libération nationale. Abdelhamid Mehri, un autre acteur de la guerre d’Algérie, a abondé dans le même sens, en rappelant sa vie militante et son apport à la diplomatie algérienne. En 1944, il a occupé le poste de secrétaire de la section des Amis du manifeste et de la liberté de Ksar Chellala. Militant actif, il a attiré l’attention des autorités françaises qui l’ont mis sous surveillance. Le 18 avril 1945, il a été à l’origine de troubles qui conduiront aux émeutes du 8 Mai 1945, durant lesquelles il sera arrêté. Une fois libéré, il renoue avec l’activité politique au sein du Parti du peuple algérien, dont il devient membre du comité central en 1953. Une année après le déclenchement de la guerre de libération, il est désigné membre du comité de coordination et d’exécution. En 1958, il devient membre du cabinet de M’hammed Yazid alors ministre de l’Information, puis ministre des Affaires étrangères jusqu’à 1961-62. Il a participé aux négociations d’Evian. Après l’indépendance, il a été nommé ambassadeur d’Algérie au Maroc. Il quitte définitivement la scène politique jusqu’à son décès le 16 décembre 2000.
Un vibrant hommage a été rendu hier à Saad Dahleb, figure emblématique de la résistance et de la diplomatie algérienne, par ses compagnons d’arme, lors du forum d’El Moudjahid. De prime abord, les intervenants ont salué son génie et sa clairvoyance. Amar Kheila, chercheur en Histoire, s’est appesanti sur le parcours que le moudjahid a entamé à Ksar Chellala, sa ville natale. Dans la foulée, il a rappelé le contexte historique dans lequel notre pays a obtenu 63 voix pour son autodétermination. «C’était une réussite pour la diplomatie algérienne», a-t-il dit, affirmant que les Etats-Unis se sont abstenus. Le même orateur a convoqué l’histoire, en rappelant les premiers pas du ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de la République algérienne au sein du Parti du peuple algérien. C’était Krim Belkacem, a-t-il indiqué, qui l’a encouragé à rejoindre le Front de libération nationale. Abdelhamid Mehri, un autre acteur de la guerre d’Algérie, a abondé dans le même sens, en rappelant sa vie militante et son apport à la diplomatie algérienne. En 1944, il a occupé le poste de secrétaire de la section des Amis du manifeste et de la liberté de Ksar Chellala. Militant actif, il a attiré l’attention des autorités françaises qui l’ont mis sous surveillance. Le 18 avril 1945, il a été à l’origine de troubles qui conduiront aux émeutes du 8 Mai 1945, durant lesquelles il sera arrêté. Une fois libéré, il renoue avec l’activité politique au sein du Parti du peuple algérien, dont il devient membre du comité central en 1953. Une année après le déclenchement de la guerre de libération, il est désigné membre du comité de coordination et d’exécution. En 1958, il devient membre du cabinet de M’hammed Yazid alors ministre de l’Information, puis ministre des Affaires étrangères jusqu’à 1961-62. Il a participé aux négociations d’Evian. Après l’indépendance, il a été nommé ambassadeur d’Algérie au Maroc. Il quitte définitivement la scène politique jusqu’à son décès le 16 décembre 2000.
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